Vous êtes l’heureux propriétaire d’une maison que vous venez d’acheter à crédit. Votre emprunt est sans doute adossé à une assurance de prêt qui vous protège ainsi que vos ayants droit en cas d’aléas de la vie. Une couverture indispensable mais qui coûte cher. La réglementation vous offre l’opportunité de faire des économies en changeant de contrat d’assurance en cours de prêt. Le gain généré est l’occasion de financer l’installation d’une terrasse sans avoir à solliciter un nouveau crédit.
L’assurance de prêt : vous protéger en toutes circonstances
Quand vous contractez un crédit immobilier, la banque exige la souscription à une assurance emprunteur, la garantie pour elle que les sommes prêtées seront intégralement remboursées. L’assurance est destinée à vous protéger au cas où vous ne seriez plus en mesure d’assumer vos mensualités de remboursement. En cas de décès, d’incapacité ou d’invalidité en raison d’une maladie ou d’un accident du travail, elle intervient pour payer l’intégralité ou une partie des échéances à votre place. Double protection pour vous et le prêteur, l’assurance est aussi une couverture pour vos ayants droit : si vous décédez, vos héritiers sont déchargés de la dette et récupèrent la propriété du bien immobilier.
La loi n’impose pas la souscription à une assurance de crédit, mais aucune banque n’accorde de financement sans cette garantie pour les raisons qui viennent d’être évoquées. L’assurance s’ajoute aux autres frais incompressibles liés à l’obtention du prêt (caution ou hypothèque, frais de dossier, éventuels frais de courtage) et vient grossir le coût global de tout crédit immobilier.
L’assurance de prêt : une protection librement choisie
L’assurance est une dépense contrainte pour l’emprunteur comme l’est l’assurance auto pour tout conducteur ou l’assurance habitation pour votre logement, mais elle est trop souvent négligée au profit du taux d’intérêt. Bon nombre de candidats à l’emprunt oublient ou ignorent que l’assurance peut peser jusqu’à 40% du coût total du crédit, ce qui représente des milliers d’euros sur la durée initiale du prêt. Il y a un dizaine d’années, le législateur a souhaité redonner du pouvoir d’achat aux emprunteurs, leur permettant de choisir librement le contrat d’assurance.
Le principe de délégation d’assurance est entré en septembre 2010 avec la loi Lagarde. Depuis cette date, les banques n’ont plus la possibilité de lier crédit et assurance, et d’imposer leur contrat interne. La position monopolistique des établissements de crédit constituait une atteinte aux droits des consommateurs et une incohérence dans une économie de marché fondée sur la libre concurrence. Tout emprunteur peut souscrire l’assurance auprès de l’assureur de son choix dès lors que le contrat alternatif à celui de la banque présente un niveau de protection au moins équivalent.
En libéralisant le marché de l’assurance de prêt, le législateur a donné l’opportunité aux emprunteurs de réduire le coût d’une garantie qui est exigée par la banque. Les économies engendrées par la négociation de l’assurance peuvent être injectées dans d’autres projets comme l’amélioration de l’habitat, sans recourir à une nouvelle dette. Les courtiers spécialisés en assurance emprunteur comme Magnolia.fr accompagnent tous les emprunteurs, quel que soit leur profil, dans leur recherche d’un contrat adapté à leurs besoins au meilleur prix.
L’assurance de prêt : déléguez le contrat pour économiser
Si, comme bon nombre d’emprunteurs pressés de conclure avec la banque, vous avez souscrit le contrat d’assurance proposé par celle-ci, vous payez sans doute trop cher un produit qui vous est imposé pour assurer la bonne fin du crédit. À garanties équivalentes, condition sine qua non pour que la banque accepte une offre déléguée, un contrat individuel souscrit auprès d’un assureur concurrent coûte trois voire quatre fois moins cher que le contrat bancaire.
Au-delà de l’aspect financier, une assurance déléguée présente des garanties sur-mesure, parfaitement adaptées aux risques incarnés par l’emprunteur, là où l’offre de la banque propose une couverture mutualisée destinée à couvrir une communauté d’assurés. Le risque est de payer plus, de surcroît pour des garanties qui sont inutiles.
Heureusement, la situation n’est pas immuable. La délégation d’assurance peut s’opérer au moment de la contraction du crédit, également tout au long de sa durée. Si vous n’avez pas pu souscrire le contrat de votre choix d’entrée de jeu, vous pouvez en changer en cours de prêt. Selon l’antériorité de votre crédit, des dispositions spécifiques s’appliquent.
Votre prêt immobilier a moins d’un an
La loi Hamon de juillet 2014 vous autorise à dénoncer le contrat d’assurance dans les 12 premiers mois qui suivent la signature de l’offre de prêt. Vous envoyez votre demande de résiliation à l’assureur, par lettre recommandée, au plus tard 15 jours avant la date d’anniversaire, accompagnée du nouveau contrat.
Votre prêt immobilier a plus d’un an
Au-delà de la première échéance, vous bénéficiez de l’amendement Bourquin, une mesure introduite en janvier 2018, qui permet de changer d’assurance chaque année sur toute la durée du crédit. Vous faites parvenir votre demande de résiliation/substitution dans un délai de deux mois avant la date d’anniversaire de la signature de l’offre de prêt. Anticipez vos démarches bien avant la date butoir pour changer en toute sérénité.
Dans l’un ou l’autre cas de figure, la banque doit vous donner une réponse dans les 10 jours ouvrés et motiver tout refus par écrit.
Comparez les offres en ligne, gratuitement et sans engagement, grâce à un comparateur indépendant comme Magnolia.fr. Des dizaines de contrats sont passés au crible et mis en concurrence. Un expert peut vous aider à sélectionner le contrat le plus compétitif, adapté à vos besoins et conforme aux exigences de la banque, et même procéder à la résiliation à votre place.
Changez d’assurance pour financer votre terrasse
En négociant l’assurance, vous pouvez minimiser le coût global de votre crédit et consacrer le gain au financement de la rénovation de votre logement. Vous rêviez d’une terrasse pour agrémenter votre maison et profiter pleinement et confortablement de votre espace extérieur ? Le changement d’assurance de prêt peut compenser les frais liés aux matériaux et à l’installation de votre future terrasse.
Quel que soit le matériau envisagé (bois, composite, pierre, béton, carrelage), les économies induites par le changement d’assurance constituent une forme d’épargne indolore que vous pouvez consacrer à un projet plus réjouissant qu’une dépense contrainte. Plus tôt vous changez de formule, plus grand sera le gain. Sur la durée restante de votre crédit immobilier, vous réduisez votre charge entre 6 500€ et 15 000€, une somme qui peut largement contribuer au financement de votre terrasse.
Le prix d’une terrasse débute à 10€/m2 (hors pose) et va jusqu’à plus de 500€/m2 pour une construction en pilotis. Si vous optez pour le bois, un matériau noble, durable, naturel et esthétique, les prix varient selon les essences de 10€/m2 (pin) à 150€/m2 (teck). Avec la pose, votre terrasse en lames de bois vous coûte en moyenne entre 60€/m2 et 250€/m2.
Supposons que vous disposez de l’espace nécessaire pour une terrasse en deux parties avec coin repas et salon de jardin, soit une surface de 20m2 à 30m2 : sur la base de ces tarifs moyens, le coût de l’installation de votre terrasse en teck sera autour de 7 500€ (matériau + pose), une dépense en partie ou intégralement financée grâce aux économies réalisées en changeant d’assurance de prêt.