Très populaires dans les années 1980, les puits et forages connaissent actuellement un certain regain de popularité. Vous êtes d’ailleurs peut-être même en train de vous renseigner pour déterminer la rentabilité et le coût d’une telle entreprise. Si vous vous demandez toujours lequel, du puits ou du forage d’eau, est le plus adapté à votre situation, nous vous proposons quelques explications. Les avantages et inconvénients étant présents dans les deux systèmes, le choix du système idéal est souvent épineux.
Pourquoi disposer d’un point d’eau autonome ?
Le puits ou le forage d’eau permettent tous deux de profiter d’une eau bien à vous. Cela comporte des avantages et des inconvénients, comparativement à l’eau du robinet.
Un système d’eau autonome c’est la liberté et l’assurance de disposer d’une eau dont on maîtrise relativement la composition. Surtout être autonome signifie de réduire énormément sa facture d’eau.
En revanche, le rendement d’un puits ou d’un forage d’eau n’est jamais garanti. Il est donc tout à fait possible qu’en cas de sécheresse ou de problème géologique, l’eau ne soit plus au rendez-vous.
Sachez également que depuis 2009, l’utilisation d’un puits n’est plus forcément gratuite. Depuis lors un puits ou un forage se déclare en mairie et doit théoriquement disposer d’un compteur. Dans la pratique la plupart des maires sont juges de la situation et décident d’appliquer ou non les règlements : compteur et redevance.
On trouvera une excellente rentabilité au puits lorsqu’il s’agit d’utiliser l’eau pour arrosage, en revanche pour la, consommation et le sanitaire, les bénéfices sont plutôt minces.
Si vous disposez d’un assainissement individuel, il faudra toutefois prendre des précautions.
Qu’est-ce qu’un puits ?
Le puits est très certainement la forme d’eau autonome la plus ancienne. Comme vous le savez certainement, il s’agit d’un trou de diamètre généreux descendant dans le sol, généralement à une vingtaine de mètres de profondeur.
L’intérieur d’un puits est toujours maçonné de manière à favoriser les infiltrations d’eau vers l’intérieur. C’est d’ailleurs là le cœur du fonctionnement d’un puits. L’eau y pénètre par ruissellement et s’y accumule.
On comprend donc aisément qu’un puits ne peut pas être réalisé en terrain imperméable ou trop dense.
Le puits repose donc sur la présence d’eau en surface, ce qui peut être un problème durant les périodes de sécheresse.
Vous devrez donc privilégier le puits pour son esthétique, son charme et sa facilité de mise en œuvre. En revanche il ne vous permettra certainement pas d’avoir de l’eau potable, propre et en volume suffisant tout au long de l’année.
Le forage : La définition
Un forage d’eau est beaucoup plus technique et efficace. Ce système propose de percer un trou de diamètre très réduit (moins de 20cm) à grande profondeur de manière à entrer en contact avec une nappe phréatique.
Le plus souvent on choisit des nappes relativement profondes, car elles offrent une eau bien plus propre en raison de la filtration du sol.
Le forage est ensuite doublé d’un cylindre en acier, dans lequel est intégré un tuyau en plastique très solide. C’est ce tuyau, équipé d’une pompe, qui permet de faire remonter l’eau de la nappe phréatique.
Le forage d’eau offre généralement des débits largement supérieurs à ceux des puits et offre donc une solution virtuellement autonome. Il n’en reste cependant pas moins soumis au bon remplissage de la nappe phréatique.
Dans l’ensemble les forages qui proposent des débits importants, supérieurs à 1500l/h, peuvent servir à l’alimentation générale d’une maison, en termes de performances. La propreté de l’eau et les autres éléments sont encore à vérifier au cas par cas.
Comment choisir son équipement judicieusement ?
Quelle est donc la solution idéale pour vous ? Tout dépend de l’utilisation que vous projetez. Si vous désirez disposer d’un peu d’eau d’arrosage, d’une solution mignonnette et traditionnelle, le puits sera votre choix de prédilection.
En revanche si vous préférez disposer d’une solution eau autonome, potable et similaire à l’eau du robinet, vous devrez vous orienter vers le forage d’eau.
Sachez également que le prix d’un forage est généralement plus élevé que celui d’un puits. Même si on compte la mise en œuvre de la maçonnerie du puits et tout le processus de creusement, il reste plus abordable que le forage.
Pour un forage il faut en effet avoir recours à un sourcier ou un hydrogéologue, puis forer jusqu’à la nappe phréatique, que l’on ne trouve parfois pas, car ce n’est pas une science exacte. Il faut donc souvent s’y reprendre à plusieurs fois et cela représente un coût très important.