Toiture : Guide complet 2025

La toiture est un élément-clé de la maison, et le premier rempart contre les éléments extérieurs. Il en existe de nombreux types, qui s’adaptent aux envies des propriétaires, aux contraintes architecturales, et aux conditions climatiques.
Retrouvez dans cet article la composition d’un toit, les principaux styles de toiture, comment installer, rénover et isoler sa toiture, ainsi que nos conseils pour un bon entretien.
- Il existe deux grands types de toits : le toit plat ou toit-terrasse, accessible ou non, et le toit en pente (différentes formes disponibles). Le choix se fera en fonction du style architectural et de l’aménagement souhaité pour la maison, et du climat de la région.
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Un toit se compose de plusieurs éléments, et joue un rôle déterminant dans la protection et l’efficacité énergétique du bâtiment.
Sélectionner les bons matériaux (tuiles, ardoise, métal, …) est crucial et dépendra du type de toiture, des conditions climatiques, et des réglementations locales. - L’isolation de la toiture (par l’intérieur ou l’extérieur) est primordiale pour réduire les déperditions thermiques, faire des économies, améliorer le confort intérieur et valoriser le bien immobilier.
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Un entretien régulier de la toiture est essentiel pour prolonger sa durée de vie.
La pose, l’entretien et la rénovation d’une toiture nécessitent un processus minutieux et le respect des règles de sécurité. Il est donc conseillé de faire appel à un professionnel.
De quoi se compose un toit ?
Couverture ou toiture ?
La toiture se compose de la charpente de toit, de l’isolation, des écrans de sous-toiture et des éléments de ventilation. La couverture de toit désigne les éléments utilisés pour recouvrir la toiture.

Lexique des éléments qui composent un toit :
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Pan de toiture ou versant : Surface du toit. Elle peut être plate, en angle ou en pente.
Rampant de toiture : Partie située entre la gouttière et le faîtage du toit.
Rive : Partie située entre la gouttière et le faîtage du toit, dépassant de la façade. Il s’agit de l’extrémité du toit côté pignon. - Gouttière ou chéneau : Sous la toiture, ils recueillent et canalisent l’eau qui s’écoule pour préserver la façade.
- Faîte : Point ou ligne de rencontre des deux versants du toit. Le faîtage de la toiture est l’ouvrage permettant de joindre ces 2 parties en assurant l’étanchéité de la couverture et sa solidité.
- Arêtier : Pièce de charpente formant l’angle saillant ou l’arête de la croupe d’un toit.
- Noue : Ligne en forme de V ou de U formée par la jonction de deux versants de toiture. Ces versants se rejoignent généralement en angle aigu.
- Pignon : Partie supérieure triangulaire d’un mur de bâtiment, où deux versants de toit se rencontrent.
- Soffite : Pièce recouvrant la partie inférieure de la bordure de toit.
- Solin de toiture : Bande d’enduit (maçonnerie ou zinc) qui permet d’assurer l’étanchéité entre 2 éléments, notamment une ligne de rencontre entre un mur et un pan de toit.
- Piédroit : Point ou le pan de toit intersecte le mur de la maison au lieu du faîte du toit.
- Epi de faîtage / poinçon : Pièce ornementale placée aux extrémités du faîtage.
- Ecran sous toiture : Membrane souple posée avant les tuiles pour protéger la toiture des infiltrations d’eau et de saletés, et augmenter les performances thermiques.
- Closoir : Rouleau en métal, plastique ou bitumineux qui participe à l’étanchéité de la toiture. Souvent posé sous les tuiles au niveau du faîtage.
- Solive : Pièce de charpente placée en appui sur les murs ou les poutres pour constituer le plancher et/ou le plafond d'une pièce.
Les types et styles de toitures les plus courants
De manière générale, il existe deux grands types de toits :
- Le toit plat ou toit-terrasse (accessible ou non). Contrairement aux idées reçues, il dispose d’une légère pente (1 à 2%), pour permettre à la neige et à la pluie de s’écouler plus facilement.
- Le toit en pente, avec plusieurs formes disponibles : toit à 2 pans, à 4 pans, toit en pavillon, toit à croupes, à coyaux, …
Comparatif : Toiture en pente ou toit plat ?
Toit en pente | Toit plat |
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Charme traditionnel | Style contemporain |
Meilleur écoulement des eaux et de la neige, meilleure étanchéité, pas de stagnation des eaux sur le toit | Moins exposé aux vents intenses |
Combles aménageables et meilleures performances thermiques | Possibilité de créer un toit-terrasse et d'aménager un nouvel espace de vie |
Moins cher qu'un toit plat, plus facile à mettre en œuvre | Évite la perte d'espace des mansardes |
Moins d'entretien, réparations plus faciles | Permet de monter plus facilement sur le toit en cas de besoin |
Dans tous les cas, avant de vous lancer dans un projet d’installation ou de rénovation de toiture, il est essentiel de bien vérifier que le style de toit souhaité soit conforme aux réglementations locales, et notamment au PLU en vigueur.
Pose d’une toiture
Calcul de la surface du toit
Avant de lancer votre projet de pose ou de rénovation de toiture, il faudra connaître les dimensions et calculer la surface de votre toit (directement liées au coût des matériaux). Connaître ces informations permet de dresser un premier plan pour établir le projet et estimer le prix de la toiture et de sa pose.
Pour calculer la surface du toit, on peut :
- Consulter les mesures indiquées sur le plan de l’habitation
- Réaliser les mesures à partir du sol. Attention dans ce cas-là à bien prendre en compte l’inclinaison du toit (avec un niveau à bulle).
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Monter sur le toit pour prendre les mesures, à l’aide d’un mètre ruban.
Attention aux chutes : Pensez à porter des chaussures antidérapantes, un harnais de sécurité, et à prendre les mesures par temps sec.

Toiture plate
Déterminer la longueur et la largeur de chaque pan.
A x B = Surface totale du toit

Toiture en pente (1 ou 2 pans)
Tout d’abord, déterminer la longueur de la pente, avec le Théorème de Pythagore :
H² + L² = B (longueur de la pente).
Une fois la longueur de la pente déterminée :
A x B = Surface du toit en pente.

Toiture à 3 ou 4 pans
Comme pour les toits à 2 pans, définir la pente du toit avec le théorème de Pythagore. Calculer chaque pan séparément, puis les additionner entre eux pour obtenir la surface totale du toit.
Pan triangulaire :
(L x H1) / 2 = Aire du pan
Pan trapézoïdal :
(B + b) x H2 / 2 = Aire du pan
Comment calculer la pente de la toiture ?
Formule de calcul de la pente du toit en pourcentage :
Hauteur du pan du toit / Largeur du pan du toit = Pente en %
Formule de calcul de la pente du toit en degrés (ATAN = Fonction arc tangente) :
180 x ATAN(Hauteur du pan / Largeur du pan) / π - Pente en degrés
Choix du revêtement de toiture : Les toitures en pente
Le choix du revêtement de toiture (matériau et forme) dépend de plusieurs facteurs. Il reflète l’identité culturelle, l’histoire d’une région, mais aussi et surtout son climat. Les réglementations locales et PLU en vigueur déterminent souvent le type de toit que l’on pourra installer (ou non).
Parmi les matériaux de toitures les plus répandus en France :
- Tuiles en terre cuite : Le plus répandu (70 à 80% des toitures françaises). Esthétiques, traditionnelles, résistantes, économiques et pratiques.
- Tuiles en ardoise (naturelle ou synthétique) : Surtout répandues en Bretagne. Élégantes, résistantes, mais plus chères et moins faciles à poser.
- Tuiles en pierre naturelle : Au-delà de l’ardoise qui se classe dans cette catégorie, on retrouve par exemple les toits en lauze (schiste argileux, surtout en Auvergne-Rhône-Alpes)
- Tuiles en béton : Nombreuses possibilités esthétiques et moins chères que la tuile en terre cuite, mais moins résistante aux intempéries et plus fragiles.
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Toitures en zinc, cuivre, aluminium, plomb, … Étanches, résistants, faciles d’entretien, légers et durables, mais parfois sensibles à la corrosion et n’offrant pas toujours une isolation phonique optimale.
Il existe notamment les toitures en bac acier, qui offrent de meilleures performances que les toitures en tôle ondulées (qui sont surtout utilisées pour couvrir des garages ou abris de jardin). On peut aussi opter pour des panneaux sandwichs, qui intègrent une couche d’isolant entre deux profilés. - Toit en bois : Bardage ou tuiles en bois, offrent protection, isolation et performances, mais nécessitent souvent un entretien plus lourd.
Les tuiles se déclinent ensuite en plusieurs formes, comme les tuiles canal (adaptées aux toits de faible pente) ou plates (permettant un écoulement plus efficace de la pluie et de la neige).
Les tuiles mécaniques (ou tuiles à emboîtement) sont très répandues sur le marché français, de par leur meilleure étanchéité, leur facilité de pose, leur légèreté. Elles s’adaptent à tous les toits, et se déclinent en de nombreuses formes : tuiles romanes, tuiles à double canal, ou encore tuiles losangées.
Choix du revêtement de toiture : Les toitures plates
Première question à se poser : Le toit sera-t-il accessible ou non ?
Les toits plats inaccessibles seront plus simples à réaliser et moins coûteux.
Les toits plats accessibles permettent de créer un espace de vie supplémentaire. Ils seront cependant plus onéreux et complexes à mettre en œuvre.
Principaux revêtements disponibles :
- Toiture en EPDM : Longue durée de vie, élastique, résistant, facile à poser, peu d’entretien. Ne convient pas aux toits accessibles.
- Toiture en bitume (membrane bitumineuse) : Finition la plus courante pour les toits plats inaccessibles, car rapide à réaliser, ne nécessite que peu d’entretien et moins chère que l’EPDM. Peu esthétique.
- Toiture en PVC : Relativement peu durable donc déconseillée pour couvrir un toit plat.
- Toiture avec gravillons : Protection du système d’étanchéité assurée par une couche de graviers. Plus esthétique que le béton ou l’EPDM, peu coûteuse et facile à réaliser (toits inaccessibles uniquement).
- Toiture végétalisée : Esthétique et écologique. Mise en œuvre spécifique. Plus onéreux que toutes les autres solutions, entretien plus contraignant, mais très bonne isolation thermique et phonique. Compatible avec les toits accessibles et inaccessibles.
- Toiture carrelée ou terrasse sur plots : Pour les toits-terrasses accessibles. Avantages esthétiques, solidité, mais plus d’entretien nécessaire.
Les étapes de pose d’une toiture
Avant de se lancer dans son projet d’installation ou de rénovation de toiture, il faudra se renseigner en mairie, pour s’assurer que le type de couverture choisi est autorisé par les réglementations locales ou le PLU. Dans la majorité des cas, une déclaration préalable de travaux sera nécessaire.
Celle-ci est obligatoire dans le cas d’un changement de matériaux (ex : passer d’un toit en tuiles classiques à une toiture en ardoise), ou s’il y a un changement d’aspect (ajout d’ouvertures ou de fenêtres de toit).
Dans le cas de la création d’une extension verticale (surélévation) ou d’une modification de l’inclinaison de la pente du toit, une déclaration préalable ou un permis de construire pourront être obligatoires.
Principales étapes de la pose d’une toiture :
- Diagnostic de l’existant : Contrôler le bon écoulement des eaux de pluie, diagnostic amiante (désamiantage à prévoir si nécessaire), détection d’insectes xylophages (et traitement si nécessaire), évaluation thermique.
- Conception d’un plan détaillé de la future toiture (souvent réalisé par un couvreur professionnel ou un architecte), prenant en compte la structure de la maison, le style architectural souhaité, le climat de la région et le budget disponible.
- Préparation du chantier et sécurité : Montage des échafaudages dans le respect des normes de sécurité.
- Pose de la charpente (si installation d’un nouveau toit).
- Installation de l’isolation du toit : Laine de verre, polyuréthane, ou encore laine de roche.
- Pose de la couverture (tuiles, ardoises ou autres) : A réaliser méticuleusement pour éviter les risques d’infiltration d’eau.
- Vérification de la ventilation, pour s’assurer que tout soit correctement installé et fonctionner pour éviter les problèmes d’humidité et de condensation.
- Réalisation des finitions : Poser les gouttières, lucarnes, fenêtres de toit, cheminées, …
- Inspection de la toiture par un professionnel qualifié. Il vérifiera l’ensemble des travaux effectués et s’assurera que la toiture soit prête à affronter les conditions climatiques. Cette étape permet également de détecter les éventuels problèmes et malfaçons et d’y remédier avant qu’elles ne s’aggravent.
Une fois la toiture installée, il faudra l’inspecter et l’entretenir régulièrement, pour conserver ses performances dans le temps. Cela permettra aussi de procéder aux éventuelles réparations avant que le problème ne s’aggrave ou ne cause des dommages irréversibles à la structure.
A noter : Conserver tous les documents relatifs au chantier pendant les 10 ans suivant les travaux, pour bénéficier des garanties applicables.
Réfection ou rénovation d’une toiture
Quand faut-il envisager une réfection de la toiture ?
- Aspect global ancien, la toiture n’a pas l’air entretenue
- La toiture est pleine de mousse ou de lichen
- Les tuiles sont ternes, abîmées, cassées
- On constate des fuites sur la toiture en cas de fortes pluies
Dans tous les cas, il ne faut surtout pas attendre qu’il soit trop tard. Il faut agir en préventif ou aux premiers signes de problèmes, pour éviter de devoir prévoir de plus gros travaux par la suite.

Généralement, une toiture de qualité bien entretenue et régulièrement traitée peut durer de longues années. On estime en effet qu’une toiture en tuiles à emboîtement classique peut durer entre 30 et 70 ans (selon qualité de pose, qualité des matériaux, régularité des inspections et traitements, …).
La rénovation d’un toit peut également être l’occasion de réaliser plusieurs diagnostics et traitements :
- Diagnostic amiante et désamiantage si nécessaire
- Détection d’insectes xylophages, et traitement si nécessaire
- Evaluation thermique, pour un aperçu des performances du toit
A noter : Selon l’ADEME, en cas de réfection importante d’une toiture, il peut y avoir obligation de réaliser en même temps son isolation thermique.
Isolation d’une toiture
Selon l’ADEME, la toiture est responsable d’environ 30% des déperditions thermiques de la maison. Ainsi, l’isolation d’une toiture permet d’améliorer le confort thermique du foyer et de réduire les déperditions thermiques. Les matériaux intérieurs seront en outre mieux protégés, et une rénovation de l’isolation peut permettre de valoriser son patrimoine et d’augmenter la valeur de la maison.
Il existe deux principales méthodes pour l’isolation d’une toiture :
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Isolation par l’extérieur : Aucune perte d’espace, généralement plus efficace et esthétique, mais plus chère et plus compliquée à mettre en œuvre (nécessite de déposer entièrement la toiture, donc à privilégier dans le cas d’une rénovation complète).
Plusieurs méthodes : L’isolant peut être intercalé entre les chevrons qui constituent la toiture, ou placé au-dessus de ceux-ci (sarking). - Isolation par l’intérieur : Procédé le plus répandu et économique, particulièrement indiqué lorsque la charpente est en bon état et que les combles ne sont pas trop encombrés. Inconvénient : Réduit l’espace sous les toits.

Principales techniques d’isolation de la toiture :
- Soufflage : Isolant insufflé sous forme de flocons. Technique la plus utilisée, permet d’isoler tous les espaces (même inaccessibles). Rapide, sûr, apporte un confort thermique toute l’année.
- Épandage : Poser de l’isolant à la main au niveau du plancher des combles ou de la charpente. Facile à réaliser, épaisseur à définir selon les besoins. Surtout indiqué pour les petites surfaces.
- Isolation par panneaux : Pose plus complexe mais adaptée aussi bien à la pose en neuf qu’en rénovation.
- Isolation par rouleaux : Isolant directement déroulé sur le plancher des combles. Facile à mettre en place, mais nécessite des combles aménageables ou accessibles et peu encombrées.
Entretien et nettoyage d’une toiture
À quelle fréquence faut-il nettoyer sa toiture ?
Afin d’optimiser la durée de vie de sa toiture, il faut l’inspecter et l’entretenir régulièrement pour conserver son esthétique et ses performances, et optimiser sa durabilité.
Fréquence des inspections : Une fois par an (généralement au début du printemps), par temps sec, sans vent, hors canicule et en journée. Si l’habitation est située sous des arbres, si les tuiles semblent en mauvais état ou si l’on constate la présence de mousse, il est conseillé de l’inspecter plus régulièrement.
Il faudra procéder au nettoyage de la toiture (une à deux fois par an), à l’aide d’une brosse dure et/ou d’un nettoyeur haute pression. Attention toutefois à éviter d’utiliser une pression trop importante ou des produits trop corrosifs.
Au-delà de la toiture, il faudra aussi nettoyer les gouttières, indispensables à la bonne évacuation des eaux de pluie, ainsi que les grilles d’aérations, nécessaires à la ventilation.
Attention : Nettoyer le toit nécessitant généralement d’y monter, il faudra prévoir un harnais de sécurité et des cordages adaptés, pour intervenir en toute sécurité.
Faire appel à un professionnel pour inspecter et nettoyer le toit est conseillé : Il sera équipé et pourra, en plus d’un nettoyage adapté et optimal, diagnostiquer et/ou effectuer les travaux nécessaires.
Démoussage d’une toiture
La mousse est l’un des principaux fléaux des toitures. Algues, moisissures, champignons et lichens se fixent, s'étendent et poussent sous les tuiles. En s’accumulant, elles créent de l’espace entre les tuiles, les soulèvent, encouragent la stagnation d’humidité et les infiltrations d’eau et peuvent causer des infiltrations.
Le démoussage d’une toiture est à réaliser dès l’apparition des premières mousses. Il consiste en l’application d’un produit spécial, qu’on va laisser agir durant quelques jours.
En moyenne, il faut prévoir un démoussage tous les 5 à 10 ans.
Comment réaliser le démoussage de sa toiture ?
- Vérifier l’état du toit. Inspecter les tuiles, identifier celles qu’il faudra remplacer, vérifier l’évacuation des eaux de pluie, nettoyer les gouttières.
- Faire un premier nettoyage à la brosse dure et à l’eau pour enlever le plus gros des mousses. On peut ensuite utiliser un nettoyeur haute pression réglé sur une pression faible et en respectant le sens d’écoulement des eaux de pluie pour ne pas endommager les tuiles.
- Une fois le toit parfaitement propre, appliquer le produit à l’aide d’un pulvérisateur électrique pour toiture. Le choix dépendra des matériaux de la toiture (terre cuite, ardoise, bardeaux, …), ou encore de la quantité de mousse présente. Il existe des produits chimiques (biocides, ammonium quaternaire) ou plus naturels (bicarbonate de soude, acide citrique - ne pas utiliser de javel).
- Dans certains cas, il faudra appliquer un produit hydrofuge. Certains produits antimousse en sont déjà dotés, il faudra donc bien lire la notice du produit avant de l’utiliser.
Pour s’assurer que le démoussage soit correctement réalisé, il est conseillé de faire appel à un professionnel, qui pourra agir en toute sécurité, avec les produits et équipements les plus adaptés aux spécificités du toit et des mousses présentes.
Traitement d’une toiture
En complément du démoussage, l’application d’un traitement hydrofuge sur la toiture est généralement conseillée (si le produit de démoussage n’en est pas doté). Ce traitement est essentiel pour garantir l’étanchéité de la maison, et assurer la longévité du toit.
Il existe plusieurs types de traitements hydrofuge :
- Le traitement hydrofuge filmogène, qui forme un film protecteur sur la surface du tout, créant un bouclier contre les intempéries, rayons UV et polluants. Il est surtout adapté aux toitures anciennes nécessitant une protection renforcée.
- Le traitement hydrofuge à effet perlant, qui crée une couche invisible permettant à l’eau de glisser rapidement sur la toiture, empêchant l’humidité de s’accumuler. Il est idéal pour les toitures en bon état nécessitant une prévention contre l’humidité.
Il est également possible d’opter pour des traitements hydrofuges colorés, conçus pour raviver les couleurs des tuiles ayant perdu de leur éclat. Enfin, il existe des peintures pour toiture, qui offrent une grande variété de couleurs, mais qui offrent une protection moins efficace contre les éléments et l’humidité.
Toitures : FAQ
Quel est le prix au m2 pour refaire une toiture ?
Selon le type de toit et les travaux nécessaires, il faudra compter entre 100€ et 300€ pour refaire une toiture. Le prix pourra augmenter fortement si le toit existant est en mauvais état et qu’une rénovation complète de la charpente est nécessaire.
Quels sont les différents types de toitures ?
Sur le marché français, on distingue principalement deux types de toitures : Les toits plats (ou toits-terrasse) accessibles ou non, et les toits en pente (différentes formes disponibles : 2 ou 4 pans, à croupes, en pavillon, …). Chaque forme de toit a ses avantages et ses inconvénients, et peut être équipée de différentes couvertures : tuiles, ardoise, métal, …).
Quel est le meilleur matériau pour une toiture ?
Les matériaux de toiture seront à choisir selon le type de toit, son inclinaison et le climat de la région. Les tuiles en terre cuite, légères et faciles à poser, sont les plus répandues en France, mais elles sont moins résistantes que l’ardoise par exemple.
Quelle est la durée de vie d’une toiture ?
La durée de vie d’une toiture en pierre cuite bien entretenue peut aller de 30 à 70 ans en moyenne. Certains matériaux (comme le bois) seront naturellement moins durables, tandis qu’une toiture en ardoise pourra durer plus longtemps, à condition qu’elle soit correctement entretenue et régulièrement contrôlée.